mercredi 19 février 2014

Le langage du futur?

Quelques informaticiens (Stefan Karpinski, Viral Shah, Alan Edelamn et Jeff Bezanson nommons les) ne trouvant pas leur bonheur dans les langages actuels se sont penchés sur la création d'un Saint Graal, une ébauche du langage du futur.
Imaginez donc ce que peut donner la réponse à ce défi : « Développer un langage de programmation rapide, capable d’être utilisé pour n'importe quelle tâche ».

Leur réponse s'appelle Julia.

Julia s’inspire de différents langages de programmation tels que Matlab, Lisp, C, Python, Perl, Ruby. De ce fait, Julia est un langage de programmation multi paradigme et à typage dynamique. En ce qui concerne la compilation, elle est faite à la volée grâce à l’utilisation de la machine virtuelle LLVM. La première version a été publiée en 2012, sous licence MIT.

Autres points forts, son utilisation polyvalente. En effet, même si Julia est plus approprié dans le cadre des mathématiques avancées et des statistiques, il offre des performances assez proches du langage C. Oui, oui, du C en tournant sur une machine virtuelle. Le cadre de son utilisation n’a pas été clairement déterminé et ses concepteurs ne cessent de le développer et de l’améliorer pour élargir ses champs d’application. À noter aussi que sa conception a été axée sur le support du parallélisme et du grid computing.

Il ne s’agit pas là de remplacer les langages les plus courants, mais plutôt de donner un aperçu des futurs langages de programmation. De plus, la culture populaire voudrait qu’il y ait des langages de programmation à chaque effet, certains étant plus rapides que d’autre, alors qu’idéalement, ne subsisteront que les langages de programmation les plus rapides. Vivement le futur. En attendant, je vais me pencher un peu plus sur l'utilisation de ce langage ci pour commencer.

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